Sous l’ancien régime la paroisse regroupait les habitants des Buissons et du hameau de Villons.

Néanmoins la population était réduite ainsi qu’en témoignent les comptes de fouage (en moyenne un feu correspondait à 6 personnes) qui servaient à établir l’imposition : 28 feux en 1371, 57 en 1636, 46 en 1720, et 256 personnes en 1850.

Ces chiffres correspondent aux populations des autres communes comme Anisy, Basly, Anguerny. Le pic de population qui apparaît dans le nombre des feux recensés en 1636 est surprenant pour une période particulièrement difficile du fait des conditions climatiques, des disettes et des épidémies. Les impôts avaient tout intérêt à s’appuyer sur des décomptes maximaux de feux. Les années qui suivirent furent dramatiques, les épidémies dont celles de peste faisant disparaître en moyenne un quart de la population. 

Entre 1715 et 1789 la paroisse n’est semble-t-il pas toujours pourvue d’un curé, celui de Cairon desservant les Buissons, à charge pour les habitants des Buissons de faire leurs Pâques à Cairon. L’église est en mauvais état et on hésite à la conserver. 
La taille de la paroisse et le manque de donateurs ne permettant pas d’engager les travaux. Le dessin présent dans les statistiques monumentales d’Arcisse de Caumont montre une toiture en très mauvais état.

Néanmoins les habitants tiennent à garder leur paroisse.

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